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Taxes : découvrez l’édito choc de Dominique Gobert !

L’édito de Dominique Gobert : tarata… taxes !

Lorsque notre cher gouvernement décide de faire des économies, il ne manque pas d’imagination pour trouver de nouvelles sources de revenus. Et cette fois-ci, c’est le secteur du tourisme qui est dans le viseur. En effet, Elisabeth Borne, notre première ministre, a présenté son projet de loi de finances incluant une nouvelle taxe sur les gites de tourisme.

On peut saluer la créativité de nos politiciens qui ont réussi à trouver un nouveau moyen de remplir les caisses de l’État. Mais a-t-on vraiment besoin de cette énième taxe ? Le secteur du tourisme, déjà malmené par la crise sanitaire, va-t-il s’en remettre ? Pas sûr.

Alors que la concurrence avec les plateformes de location entre particuliers est déjà rude, cette nouvelle taxe risque de mettre un frein supplémentaire aux propriétaires de gites. Et qui sera pénalisé au final ? Les touristes, bien sûr. Car avec cette taxe, les prix risquent d’augmenter et les gites de tourisme pourraient devenir un luxe que seuls quelques privilégiés pourront se permettre.

Une taxe de plus…et pourquoi pas une taxe pour respirer ?

On peut se demander où cela va s’arrêter. Bientôt, nous aurons peut-être une taxe sur la respiration. Après tout, l’air que nous respirons n’est-il pas aussi une ressource que le gouvernement pourrait taxer ? On pourrait imaginer des détecteurs d’oxygène dans les rues, avec une facturation selon le nombre de litres d’air respiré. Et pourquoi pas une prime pour ceux qui arrivent à retenir leur souffle plus de 30 secondes ?

Le tourisme, un secteur en difficulté

Il est indéniable que le secteur du tourisme a grandement souffert de la crise sanitaire. Les fermetures de frontières, les confinements successifs, les restrictions de déplacement…les touristes ont été découragés de partir en vacances. Et maintenant, voilà une nouvelle taxe qui vient s’ajouter à la longue liste des obstacles que doit déjà surmonter le secteur.

Les gites de tourisme, souvent loués par des familles qui cherchent un hébergement abordable, risquent de voir leur clientèle se réduire encore plus. Les propriétaires devront répercuter cette taxe sur les prix de location, ce qui rendra les gites moins attractifs pour les vacanciers. Et c’est sans compter les charges déjà importantes que doivent assumer les propriétaires de gites.

Des alternatives existent

Alors, plutôt que de taxer encore et encore, ne serait-il pas temps de trouver des solutions alternatives ? Par exemple, encourager l’économie collaborative en mettant en place une réglementation spécifique pour les plateformes de location entre particuliers. Cela permettrait d’encadrer ce marché, de garantir la qualité des hébergements et de prélever une partie des recettes de ces plateformes sans surtaxer les propriétaires de gites traditionnels.

En outre, il serait judicieux d’investir dans la promotion du tourisme en France. Mettre en valeur nos régions, nos traditions, nos savoir-faire…voilà ce qui pourrait attirer les touristes et relancer l’économie du secteur. Plutôt que de décourager les propriétaires de gites, encourageons-les à proposer des expériences uniques, à valoriser le patrimoine local et à créer une véritable attractivité touristique.

En somme, cette nouvelle taxe sur les gites de tourisme apparaît comme un coup de massue supplémentaire pour un secteur déjà fragilisé. Plutôt que d’ajouter des charges financières aux propriétaires et de faire grimper les prix pour les vacanciers, il serait préférable de réfléchir à des alternatives plus constructives et bénéfiques pour tous.

Alors, cher gouvernement, au lieu de nous taxer à tour de bras, pourquoi ne pas faire preuve d’un peu de créativité et d’innovation pour soutenir le secteur du tourisme et les gites de tourisme ? Une réflexion à méditer…

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