Les acteurs du tourisme en France se mobilisent pour demander la fin des avantages fiscaux accordés aux locations de courte durée. L’AToP (Association de Tourisme Participatif), l’Umih (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) et le Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie et de la Restauration (GHR) ont récemment exprimé leur inquiétude face à la concurrence déloyale que représentent les locations meublées non professionnelles.
Une concurrence déloyale
En effet, ces acteurs du tourisme pointent du doigt le fait que les loueurs de meublés de courte durée bénéficient de certains avantages fiscaux qui ne sont pas accessibles aux professionnels de l’hôtellerie. Cela crée une distorsion de concurrence et met en péril la viabilité économique des établissements traditionnels.
Des conséquences néfastes pour le tourisme
Cette situation a des conséquences directes sur le secteur du tourisme en France. En favorisant le développement des locations meublées non professionnelles, on risque de voir disparaître progressivement les hôtels, les gîtes et les chambres d’hôtes, qui sont pourtant des acteurs essentiels de l’économie locale et du rayonnement touristique du pays.
Une mobilisation nécessaire
Face à cette menace, l’AToP, l’Umih et le GHR appellent les pouvoirs publics à mettre un terme à cette « niche fiscale » et à rétablir une concurrence équitable entre les différents acteurs du tourisme. Il en va de la survie de tout un pan de l’économie française, mais aussi de la diversité et de la richesse de notre offre touristique.
En conclusion, il est temps de prendre conscience des enjeux liés à la location meublée de courte durée et de réagir rapidement pour préserver notre patrimoine touristique. Car, comme le dit si bien l’adage, « trop de niches fiscales, tue la concurrence loyale ».